lundi 12 mars 2018

"Level 26" de Anthony E. Zuiker

"Level 26" de Anthony E. Zuiker
Ed. J'ai Lu 2010. Pages 441.
Titre Original : « Dark Origins »

Résumé : Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

La 7 de la page 7 : « Mais lorsqu'il se retourna pour tirer de nouveau, le monstre avait déjà disparu : il l'entendit sauter à travers un vitrail et atteindre le toit de l'église. »

Soyons très francs, « Level 26 » n'est pas un roman particulièrement intéressant ni particulièrement bien écrit. La seule réelle attraction de ce roman réside dans son côté interactif. Certains chapitres renvoient à un lien Youtube où se trouve des capsules complémentaires à l'histoire écrite. C'est novateur et c'est ça qui m'a particulièrement interpellée. Alors oui, c'est une bonne idée de principe. Et en même temps, c'est une idée désastreuse. Déjà les acteurs choisis ne sont pas ceux que je me représentais. On a donc forcé des visages dans ma périphérie de lecture, ce qui m'a plutôt agacée. Ensuite, certaines capsules n'étaient plus disponibles. Et cela n'a en rien entraver ma lecture. Quel est l'intérêt de l'interactivité du roman ? Du coup, plus aucun...
Mais l'histoire alors ? Servie par des personnages qui souffrent d'une écriture « super-héros » qui les rend peu sympathiques. Un méchant qui va à l'encontre de toute notion de vraisemblance. Un level 26, un super serial killer plus intelligent et efficace que ce qu'on a jamais connu auparavant.On y croit pas un seul instant. L'écriture est simple et ne contient aucune complexité, aucune nuance. Les clichés se suivent et se ressemblent.
Une très grosse déception qui ne me fera pas lire la suite des aventures.

Extrait : « Tom Riggins n'avait jamais aimé la salle de crise de la DAS. Elle ressemblait trop à une salle de cours, avec ses longs bureaux en Formica disposés sur quatre rangées. Riggins se tenait devant les trois écrans HD dits intelligents, des modèles tactiles encore inconnus du grand public, où un simple geste suffisait pour déplacer un fichier, améliore un cliché ou informer les agents sur le terrain. »

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