mardi 3 novembre 2015

"Charlie" de Stephen King

"Charlie" de Stephen king
Ed. Le Livre de Poche 1996. Pages 466.
Titre Original: "Firestarter"

Résumé: Dès l'enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s'est révélé : qu'un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension... et il se trouve aussitôt livré aux flammes ! Aujourd'hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu'elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée. Alors, de toutes ses forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l'emporte et déferle. Indomptable, criminelle. Et l'enfant cède au désespoir... Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l'atroce vérité - cette imprudence fatale qu'ils ont commise avant sa naissance ? A quel destin Charlie est-elle vouée ?

La 7 de la page 7: "Pour vous autant que pour moi." 

Avec "Charlie", Stephen King signe ici un très bon roman. Il est difficile de catégoriser ce roman tant il appartient à diverses catégories. On va donc le classer dans le style "épouvante-thriller psychologique". En bref, c'est l'histoire d'une petite fille qui enflamme tout ce qui bouge dès qu'elle est en colère. On tombe donc ici dans le "surnaturel" 
Certains peuvent penser que "Charlie" n'est qu'une sorte de "remake" détourné de "Carrie" mais ce n'est pas du tout le cas. King a l'intelligence de varier son style et son écriture par rapport à la structure du roman. 
On passe un réel bon moment avec "Charlie". 

Extrait: "Excepté les chaussure, John Rainbird ne s'intéressait qu'à deux choses. La première était la mort. La sienne, bien entendu. Il se préparait à cet inévitable fait depuis plus de vingt ans . La mort avait toujours été son travail, celui dans lequel il excellait. En vieillissant, il se passionnait de plus en plus pour elle, tout comme de peintre approfondit se recherche des qualités et des degrés de lumière, l'écrivain celle du mot juste et de la nuance. Ce qui intéressait le plus John Rainbird était le véritable départ... la véritable exhalaison de l'âme... l'abandon du corps, de ce que les êtres humains nomment vie, et le passage vers autre chose. Quelle impression cela fait-il de se sentir glisser? Croit-on qu'il s'agit d'un rêve dont on va se réveiller? Le diable des chrétiens est-il là, avec sa fourche, prêt à transpercer l'âme hurlante pour l'emporter tel un morceau de viande sur un chiche-kebab? Eprouve-t-on de la joie? Sait-on qu'on est en train de partir? Que peuvent bien voir les yeux d'un mourant?Rainbird espérait qu'il aurait l'occasion de trouver les réponses pour lui-même. Dans son métier, la mort venait souvent à l'improviste, trop vite. Il souhaitait, à son heure, avoir le temps, il observait le visage de ceux qu'il tuait à la recherche du secret dans le regard.
La mort l'intéressait
."  

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