mercredi 27 septembre 2017

"Ragdoll" de Daniel Cole

"Ragdoll" de Daniel Cole.
Ed. Robert Laffont 2017. Page 458.

Résumé: Six victimes. Aucun fil rouge. Votre nom figure sur la liste du tueur. La date de votre mort aussi… Pour une fois, fiez-vous aux apparences : déjà vendu dans 34 pays, Ragdoll est LE thriller de l’année ! « À vous couper le souffle. Si vous avez aimé “Seven”, vous adorerez ! » M.J. Arlidge, auteur du best-seller Am Stram Gram La police découvre un cadavre composé de six victimes démembrées, assemblées entre elles par des points de suture telle une marionnette, et que la presse va rebaptiser Ragdoll, la poupée de chiffon. L’inspecteur Fawkes, qui vient juste d’être réintégré à la Metropolitan Police de Londres, dirige l’enquête sur cette épouvantable affaire, aidé par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter. Le tueur nargue la police en diffusant via les médias une liste de six noms, et en précisant les dates auxquelles il compte les assassiner. Fawkes et Baxter réussiront-ils à sauver ces six personnes, quand le monde entier garde les yeux braqués sur chacun de leurs mouvements ?

La 7 de la page 7: "Les jurés, au nombre de douze, s'éclipsèrent ensuite par la porte située derrière la barre de témoins pour délibérer." 

Dès qu'on ouvre "Ragdoll", on est aspiré dans un rythme effréné. Pas le temps de respirer, l'action s'enchaîne çà une rapidité folle. Premier roman de Daniel Cole, on se dit vite qu'on a entre les mains un véritable petit bijou du thriller. Pas de chichi interminable, on entre directement dans le vif du sujet, sans se poser de question. 
On tourne les pages avec avidité, d'autant plus que les personnages sont justes et correctement exploités. Ils n'en font pas trop et et cette équipe de policiers est crédible. On va de rebondissement en rebondissement avec délectation. Et tout à coup, sans prévenir, le rythme baisse sans qu'on sache vraiment pourquoi. Et quand la révélation finale nous est exposée, on hausse les sourcils et on assiste, impuissants, à un flop monumental. Une fine en laquelle il est très difficile de croire. Et c'est bien dommage car on attendait beaucoup de ce roman. Surtout quand on constate que le roman en lui-même avait un tel potentiel. Pour qu'au final la fin nous gâche notre plaisir et ne fasse de "Ragdoll" est une grosse déception. 

Extrait: "La bonne humeur d'Edmunds découlait du fait qu'il avait fini par dégotter la référence exacte qui correspondait au vernis prune. Il ignorait encore comment cette information pouvait s'avérer utile, mais c'était un pas important dans l'identification du bras droit de Ragdoll. En arrivant dans l'open space, il constata que Baxter était déjà à son bureau. Même de si loin, il pouvait affirmer qu'elle était d'une humeur massacrante."

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