jeudi 5 novembre 2015

"Ô Jérusalem" de Dominique Lapierre et Larry Collins

"Ô Jérusalem" de Dominique Lapierre et Larry Collins
Ed. Pocket 1994. Pages 925.

Résumé: O Jérusalem Mai 1948. Les Anglais quittent la Palestine. La Ville sainte est à feu et à sang. Le conflit israélo-arabe commence et ne s'éteindra plus.

La 7 de la page 7: "Pendant qu'il contemplait la ville étendue à ses pieds, une poussée angoissante l'avait troublé: là, au-dessous de sa terrasse, cent-soixante mille habitants n'attendaient que son départ pour s'entre-tuer."

Dire que ce texte est romancé serait un mensonge. Mais dire que c'est un document au sens propre du terme serait mentir aussi. Qu'est-ce donc que ce "Ô Jérusalem" alors? Et bien c'est un récit un peu romancé et surtout très bien documenté.  "Ô Jérusalem" est une fresque fabuleuse où on nous narre la naissance d'Israël. 
Les auteurs mettent en présence toutes les personnes politiques (ou pas)  qui vont créer l'état d'Israël. Impartial et incisif, ce livre couvre les années 1947-48. 
Un livre qui demande concentration et implication, il donne envie d'aller plus loin dans la réflexion et dans les explications du conflit israëlo-palestinien qui est, malheureusement toujours d'actualité. 

Extrait: "Ce n'est qu'au début de 1949 que les Nations unies obtiendraient que l’Égypte, le Liban, la Jordanie, et la Syrie signent un armistice avec Israël. Si ces accords consacraient l'arrêt des hostilités, ils ne mirent pas fin à l'état de guerre. Les États arabes proclamèrent avec persistance et résolution leur volonté de supprimer un État qu'ils refusaient à accepter et à reconnaître.
Ainsi se termina cependant, le conflit que les Israéliens appelèrent leur guerre d'Indépendance. La jeune nation avait payé cher sa survie. Environ six mille de ses membres étaient tombés au cours des combats. Proportionnellement, cela représentait plus de perte que n'en avait subi la France durant toute la Seconde guerre mondiale. Les Israéliens se retrouvaient maîtres d'un territoire de mille trois cent kilomètres carrés et de cent douze villages initialement attribués à l’État arabe par le plan de partage de la Palestine.
"

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