mercredi 6 juillet 2016

"Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" de Jonas Jonasson


“Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire” de Jonas Jonasson.
Ed Pocket 2012. Pages 507.
Titre original: “Hundraaringen Som Klev Ut Genom Förstret Och Försvann”

Résumé: Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville l'attendent pour célébrer l'événement, Allan Karlsson s'échappe par la fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à la gare routière, où il dérobe une valise dans l'espoir qu'elle contienne une paire de chaussures. Mais le bagage recèle un bien plus précieux chargement, et voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats… Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi, pour le lecteur, un étonnant voyage au coeur du XXe siècle, au fil des événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs, a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.

La 7 de la page 7: “Autrement dit: il faut que j’aille chier.”

Quand on ouvre “Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire” on ne s’attend certainement pas à ouvrir un ovni littéraire pareil. L’écriture est juste et les propos acérés. Et en plus de tout cela, ce livre parvient à être très drôle. L’auteur fait passer l’invraisemblable pour plausible. Mais au-delà de cela, on assiste également à une critique historique en bonne et due forme. Le vieux traverse le XXème siècle sans sourciller, comme si il n’était pas intégré dans celui-ci alors qu’il en fait partie intégrante. Il se distancie de ses actes et, au final, ne se rend pas compte de l’impact qu’il a eu. Les situations cocasses sont suivies de scènes émouvantes tendrement écrites. On s’attache à ce personnage atypique. Et on en redemande.

Extrait: “Allan interrompit les deux frères en leur disant que s’il y avait une chose qu’il avait apprise en parcourant le monde, c’était que les plus insolubles conflits de la planète avait démarré de cette façon : « T’es bête ! – Non, c’est toi qui es bête ! – Non, c’est toi ! » La solution était bien souvent de partager une bouteille d’une contenance minimale de soixante-quinze centilitres, puis de regarder vers l’avenir.
- Alors tu penses que soixante-quinze centilitres d’alcool pourrait résoudre le conflit entre Israël et la Palestine ? lui demande Bosse. L’histoire remonte quand même jusqu’à l’époque de la Bible !
- Pour ce conflit-là, il faudrait peut-être augmenter la dose, mais le principe reste le même. “

3 commentaires:

  1. Voici trop longtemps que ce livre traine dans ma PAL, il va falloir que je le sorte ...

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    1. Surtout que les autres romans de cet auteur sont tout aussi bien faits. Autant savoir très vite si l'écriture te plait :-) Bonne lecture!

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  2. J'ai ce livre dans ma bibliothèque et j'ai vraiment hâte de le lire :)

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