jeudi 1 octobre 2015

"Corps Etranger" de Didier van Cauwelaert.


"Corps Étranger" de  Didier van Cauwelaert.
Ed. Albin Michel 1998. Pages 429.

Résumé: Peut-on changer de vie par amour, devenir quelqu'un de neuf sous une autre identité, sans sacrifier pour autant son existence habituelle ? C'est ce que va oser Frédéric.
A dix-huit ans, il avait publié sous le nom de Richard Glen un roman passé inaperçu, puis il avait renoncé à l'écriture ; il avait conquis Paris d'une autre manière... Mais, un jour, une jeune étudiante de Bruges envoie une lettre à ce pseudonyme oublié, à cette part de lui-même en sommeil depuis plus de vingt ans. De tentations inconnues en bonheurs d'imposture, il va s'inventer dans les yeux de Karine un autre passé, un autre présent, rendre Richard Glen de plus en plus réel, de plus en plus vivant...
Mais combien de temps deux personnalités peuvent-elles se partager un corps ? Avec son humour et sa tendresse implacable, le romancier d'Un aller simple, prix Goncourt 1994, nous entraîne dans un récit poignant qui explore le rêve secret de beaucoup d'entre nous.

La 7 de la page 7: "Il passait tous ses loisirs au quatrième étage d'Henri Faure, à six cents mètres de la caserne, pour tenir le crachoir - auprès des patients plongés dans le coma." 

L'annonce est prometteuse... Bon il y a à boire et à manger dans ce livre. C'est une très jolie histoire. Certes. Mais elle est un peu longue aussi. Si la fin se veut un clin d’œil, on se demande quand même si ce n'est pas un peu une fin de facilité. Clairement pas le meilleur van Cauwelaert. C'est plaisant, mais sans plus. Cette histoire aurait mérité d'être plus courte pour être plus percutante. 

Extrait: "Entre une épouse handicapée qu'il soigne à domicile, le contrôleur d'impôts qui s'acharne sur lui, le découvert creusé par sa crise d'inspiration et son physique de nain violacé qui limite le choix de ses muses aux réseaux de call-girls désormais hors budget, Dieu et la république l'ont privé de gateau depuis longtemps et la question de la cerise ne se pose plus."

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