mercredi 15 juin 2016

"Les yeux du dragon" de Stephen King.


“Les yeux du dragon” de Stephen King.
Ed. Flammarion 2016. Pages 466.
Titre Original: “The Eyes of the Dragon”

Résumé: L'ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain... Le jour où la silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le trône du roi Roland, c'est en vue d'accomplir son noir dessein : assurer le triomphe du mal. La machination se met en marche, vénéneuse comme le poison. Mais c'est compter sans une antique maison de poupée, quelques milliers de serviettes de table, les yeux d'un vieux dragon empaillé et, bien sûr, le courage de ceux qui refusent la tyrannie. On sait que les contes de fées sont les premiers récits de terreur. En écrire un à l'intention de sa fille Naomi était donc pour Stephen King une sorte de retour aux sources.

La 7 de la page 7: “La chasse, c’est ce que Roland avait toujours préféré, l’odeur de la forêt, la morsure de l’air frais, le son du cor, la tension de l’arc quand la flèche suit sa course cinglante!.”

Avec “Les yeux du dragon”, Stephen King nous offre un roman de fantasy particulièrement réussi. Comment ne pas aimer un livre qui commence par “Il était une fois”? Difficile. Le récit est fluide et nous permet de nous investir dans un univers nouveau. Les personnages sont bien construits et on s’attache très vite à eux. Et on se demande, tout au long de notre lecture qui est donc ce Flagg? Quel est son moteur? On souffre aux côtés des uns et on se complait dans la cruauté des autres. Sorte d’allégorie du fils prodigue, “Les yeux du dragon” pose plus de question qu’il n’en donne. Et c’est justement le seul reproche qu’on peut lui faire. Une fin peut-être un peu trop facile et anticipée sans pour autant que l’auteur ne nous donne les clefs.
Une fin qui ouvre les possibilités d’une suite. Ce livre ayant été écrit en 1987, il est probable qu’on attende en vain mais cela ne nous empêchera pas de continuer à nous imaginer une autre fin, voir même de nous imaginer nous même une suite. Un très bon moment de lecture.

Extrait: “Et espionner, c’est bien triste à dire, présente ses propres attraits. Quand vous voyez des gens qui ne savent pas qu’on les voit, les actions les plus triviales semblent de la plus haute importance. Au bout d’un moment, Thomas se sentit un peu honteux, mais n’avait rien de surprenant. Espionner après tout, c’est une sorte de vol, c’est voler une image de ce que font les gens quand ils se croient seuls.”

1 commentaire:

  1. J'ai bien aimé cette lecture et l'univers créé par Stephen King. Je suis d'accord, une suite ne serait pas de trop ^^.

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