mercredi 23 novembre 2016

"A Banquet of Consequences" de Elizabeth George

"A Banquet of Consequences" de Elizabeth George. 
Ed. Hodder 2016. Pages 678. 

Résumé: Et si le secret de famille était le plus indétectable des poisons ?
Qu'est-ce que Lily a bien pu découvrir dans le journal intime de son fiancé William Goldacre pour que celui-ci se précipite du haut d'une falaise du Dorset ? Et est-ce un hasard si, quelque temps plus tard, sa mère, Caroline Goldacre, se retrouve mêlée à une sombre affaire : la mort suspecte de Clare Abbott, l'auteur féministe dont elle était l'assistante ?
Si le lien entre les deux décès semble ténu, voire inexistant, le sergent Barbara Havers est néanmoins déterminée à faire éclater la vérité. Il n'en faudra pas moins pour restaurer auprès de sa hiérarchie son image salement écornée par une précédente enquête. Elle est soutenue par son supérieur, l'inspecteur Thomas Lynley, qui suit une piste à Cambridge, où le corps de Clare a été retrouvé. Barbara Havers, de son côté, cherche quel mystère se cache dans la campagne du Dorset, d'apparence si paisible...

La 7 de la page 7: "This is your home." 

Mon premier Elizabeth George. J'ai préféré le lire directement en anglais afin de bien m'imprégner de l'ambiance dans la version originale. Si les personnages sont assez intéressants, il faut bien avouer que ce roman est d'une longueur affligeante. On passe un temps incommensurable à piétiner dans une histoire pourtant simple. Et tout à coup, à la fin, l'histoire s'accélère et tout est terminé en quelques pages seulement. On s'écrie "tout cela pour ça..." Et c'est justement là que réside toute la déception générée par "A Banquet of Consequences". Ce roman policier aurait été une belle découverte avec 300 pages en moins. Mais là, franchement, 678 pages pour en arriver là... C'est un peu dur à avaler. Et du coup, tout devient agaçant. Même les personnages, pourtant séduisants, nous paraissent, après toutes ces pages, un peu "too much". Par contre, là où réside la véritable déception, est le manque d'ambiance (ce qui n'aurait pas été aussi dérangeant dans un roman plus court) Dans un roman qussi long, si l'ambiance n'est pas feutrée et inquiétante, on se lasse et cela devient problématique. Mauvais choix de roman pour commencer avec cet auteur? Suis je tombée sur une exception de l'auteur? Il faudrait sans doute que j'en lise un autre pour me faire une idée. Mais cela sera pour un autre moment car je reste, pour l'instant, sur une très grosse déception. 

Extrait: "When Charlie and India arrived at the site of the memorial for Will, something of a crowd had gathered. Charlie knew most of them as they worked for his stepfather, both in Alastair's bakery and his seven shops across Dorset where he sold his baked goods. Among them was the middle aged widow who managed those businesses for Alastair and arranged near her where the ladies of Shaftesbury's women's leasure always identifiable by the hats they wore to any occasion deemed remotely suitable for headgear." 

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