mercredi 29 juin 2016

"Je suis Pilgrim" de Terry Hayes


“Je suis Pilgrim” de Terry Hayes.
Ed. Le Livre de poche 2015. Pages 910.
Titre Original: “I am Pilgrim”

Résumé: Pilgrim est le nom de code d’un homme qui n’existe pas. Il a autrefois dirigé une unité spéciale du Renseignement américain. Avant de prendre une retraite dans l’anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale. Mais son passsé d'agent secret va bientôt le rattraper...
Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan.
Un père décapité en public sous le soleil cuisant d’Arabie saoudite.
Un chercheur torturé devant un laboratoire de recherche syrien ultrasecret.
Des cadavres encore fumants trouvés dans les montagnes de l’Hindu Kush.
Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l’humanité.
Et un fil rouge, reliant tous ces événements, qu'un homme est résolu à suivre jusqu’au bout.

La 7 de la page 7: “Peut-être qu’il sait ce qui l’attend, peut-être pas: le GHB a, entre autres enffets secondaires, celui de supprimer le réflexe de haut le cœur.”

“Je suis Pilgrim”  est un roman d’espionnage assez particulier. Il est d’une part très bien écrit et possède une force narrative importante et d’autre part il est particulièrement long et lent. Au final, il n’y a que très peu d’action et l’auteur met très longtemps à joindre les différentes histoires. Si le texte est efficace, force est de constater que parfois, souvent même, on s’ennuie ferme. On reste bloqué en première, freiné par les arrêts, beaucoup trop nombreux, de notre conducteur. Et c’est justement pour cela que mon avis est assez mitigé par rapport à ce roman. J’ai  bien aimé ce roman, et certains passages sont vraiment réussis et donnent réflexion aux lecteurs. Mais en même temps, je me suis souvent ennuyée. La conclusion la plus honnête serait sûrement de dire que  “Je suis Pilgrim” est plutôt un bon roman mais qui n’était pas écrit pour moi.

Extrait: “Il était passé par trois camps différents en cinq ans, tous les camps de la mort, y compris Auschwitz. C’était un tel miracle qu’il ait survécu que je lui ai demandé ce qu’il en avait tiré. Il a ri et ne m’a rien dit de bien original. La mort est terrible, la souffrance est pire; comme d’habitude les connards sont la majorité, des deux côtés des barbelés. Puis il est resté un instant songeur. Il y avait une chose que l’expérience lui avait enseignée. Il avait appris que lorsque des millions de gens, tout un système politique, d’innombrables citoyens qui croient en Dieu disent qu’ils vont vous tuer, il faut les écouter.”

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