jeudi 9 juin 2016

"Simetierre" de Stephen King


“Simetierre” de Stephen King
Ed. J’ai Lu 1998. Pages 571.
Titre Original: Pet Sematary”

Résumé: Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s'installer avec sa famille à Ludlow, charmante petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Grandall, les emmène visiter le pittoresque vieux "simetierre" forestier où des générations successives d'enfants de la localité ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce "simetierre", tout au fond de la forêt, il en est un second, et c'est un lieu imprégné de magie qui vous enjôle et vous séduit par de mystérieuses et monstrueuses promesses. Bientôt, le drame se noue, et l'on se retrouve happé dans un suspense cauchemardesque, tellement affreux que l'on voudrait s'arracher à cette lecture...

La 7 de la page 7: “Tu as…?”

Avec “Simetierre”, Stephen King touche à un sujet douloureux et qui est parlant pour la majorité des lecteurs: le deuil. Dans ce roman, il pose une question essentielle: jusqu’où seriez-vous capable d’aller pour retrouver les êtres qui ont disparus? Le cœur prédomine et la raison a disparu. Le protagoniste de King sait que ce qu’il tente est non seulement dangereux mais également totalement fou et contre-nature. Mais c’est son cœur qui a pris les manettes et qui décide de ses actions. C’est la douleur qui est son moteur. Il fait les mauvais choix car ses émotions sont les seules qu’il écoute. Le désespoir et le complexe de Dieu tout puissant donnent, ici, un roman exceptionnel. Avec “Simetierre”, le maître de l’épouvante signe un page-turner efficace basé sur la mythologie américaine. Un roman implacable et remarquablement écrit. King maîtrise son sujet du début à la fin. Un tout grand Stephen King.


Extrait: “Après cela, il n’y avait plus rien de lisible le long de deux cercles entiers, mais ensuite, alors qu’il était encore à bonne distance du centre, Louis découvrit une plaque de grès sur laquelle on avait maladroitement gravé une phrase qui disait : « HANNAH, LA MEILLEURE CHIENNE DE TOUS LES TEMPS, 1929-1939 ».
Bien sûr, le grès est une roche relativement tendre (en conséquence de quoi il ne subsistait d’ailleurs de l’inscription qu’un squelette), mais Louis n’en avait pas moins de mal à s’imaginer les trésors de patience qu’il avait fallu à un malheureux gamin pour tracer ces quelques mots dans la pierre. La charge d’amour et de désespoir que cela représentait lui paraissait immense ; c’était un monument comme aucun adulte n’en élèverait jamais à ses propres parents, ni même à un enfant mort en bas âge. »

1 commentaire:

  1. Cest sans aucun doute mon auteur prefere d'horreur, mais simetierz jamais lue encore mais ça ne serai tarder haha

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